LE SACREMENT DE RÉCONCILIATION
Deux fois par an (avant Pâques et avant Noël) il est proposé dans chaque communauté (voir le calendrier). Mais à tout moment il est possible de recevoir le sacrement du pardon, le sacrement de réconciliation.
Veuillez vous adresser au secrétariat de la paroisse 04 93 54 71 26
ou directement auprès d’un prêtre :
Père François BANVILLET 07 61 16 76 87 / franb06@orange.fr
Père Marc TONGALAHY 07 53 55 07 61 / marctongalahy48@gmail.com
LE SACREMENT DE LA RÉCONCILIATION
Père François Banvillet, le 10 octobre 2024
Lors du baptême, nous sommes lavés du péché originel, cependant notre nature reste blessée et fragile et nous portons en nous une inclination au mal, nous avons besoin d’être renouvelé dans la force du Christ sauveur. Les chrétiens portent la vie nouvelle du Christ dans « des vases d’argile ». Soumise à la tentation, cette vie d’enfant de Dieu peut être affaiblie voire étouffée par le péché. C’est pourquoi le Christ, médecin des âmes confie à l’Église de perpétuer son oeuvre de guérison et de salut auprès de ses membres. C’est le but du sacrement de pénitence qui est un sacrement de guérison.
Le sacrement de la pénitence ou de la réconciliation est par excellence le sacrement de l’amour et de la consolation de Dieu. En tout premier lieu, se confesser, c’est confesser l’amour de Dieu et sa miséricorde. Et se rappeler la grâce du baptême qui nous a arraché au pouvoir du mal. Dans la suite de notre existence, le sacrement de pénitence nous rétablit dans notre dignité de baptisés, de fils et filles bien-aimés de Dieu.
Le sacrement de réconciliation, également appelé « pénitence », « pardon » ou « confession », est le moyen d’obtenir le pardon des péchés commis après le baptême. Dieu pardonne gratuitement les péchés de celui qui regrette sa faute et demande à en être libéré. Le pénitent reçoit le pardon de Dieu par l’intermédiaire d’un prêtre, à qui le Christ a donné pouvoir de remettre les péchés en son Nom.
L’absolution reçue du prêtre au Nom du Christ est la garantie que Dieu nous pardonne les péchés que nous confessons de façon exhaustive avec un repentir sincère. Nous sommes réconciliés avec Dieu et avec l’Église. Notamment, par pardon reçu pour des péchés mortels, nous retrouvons l’accès à la vie éternelle. Le pardon reçu de Dieu nous restitue la paix de la conscience. Il nous donne la force nécessaire dans notre lutte contre les tentations et le péché.
C’est le Christ qui a instauré ce sacrement.
Comme tout sacrement, le sacrement de réconciliation a été institué par le Christ Jésus, qui a donné à ses Apôtres et à leurs successeurs le pouvoir de pardonner les péchés : « tout ce que vous délierez sur la terre sera tenu au ciel pour délié ».
Jésus a aussi présenté le pardon des péchés comme la force agissante de l’Esprit Saint : « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ».
Un prêtre peut-il refuser le pardon à un fidèle qui se confesse ?
Jésus a donné à l’Église la mission de remettre ou de retenir les péchés, c’est-à-dire, le pouvoir de pardonner ou non. Ainsi, le prêtre peut refuser de donner l’absolution, bien qu’en réalité, il s’agisse plus d’un report que d’un refus. Ne pas accorder le pardon à un fidèle n’est pas lié à la gravité de son péché, car tout péché peut être pardonné, mais à une absence de repentir, un refus d’éviter l’occasion qui conduit au péché ou de réparer un tort très grave. Dans ces cas-là et dans l’intérêt du pécheur, le prêtre diffère le pardon pour conduire le pénitent à une vraie conversion.
Quid de l’absolution collective ?
Le sacrement de réconciliation se donne à un fidèle seul, qui se confesse à Dieu à travers le prêtre, et reçoit le pardon de ses péchés, c’est-à-dire l’absolution. L’absolution ne peut être donnée collectivement à une assemblée que dans des cas extrêmes et rares (danger imminent de mort ou risque que les pénitents soient privés pendant longtemps du sacrement par manque de confesseurs). Seul l’évêque diocésain décide si les conditions nécessaires sont remplies. Même dans ces cas, les pénitents sont tenus de confesser individuellement dès que possible leurs péchés mortels. A chaque messe, le temps pénitentiel au début est un sacramental… mais nous vous parlerons une autre fois de ce qu’est un sacramental.