Onction des malades L'ONCTION DES MALADES

Recevoir le Sacrement des Malades est un geste de foi et d'espérance. C'est demander à Dieu la force dans l'épreuve et le soutien dont on a besoin.

À tout moment il est possible de recevoir le sacrement des malades.

Veuillez vous adresser au secrétariat de la paroisse 04 97 14 86 39

ou directement auprès d’un prêtre :

Père François Banvillet 07 61 16 76 87
Père Marc Tongalahy 07 53 55 07 61


Le sacrement de l’onction des malades

Qu’est-ce que l’onction des malades ?

L’onction des malades est l’un des sept sacrements de l’Église catholique. Elle est le signe de la présence du Christ ressuscité auprès des personnes éprouvées par la maladie physique ou psychique, ou la vieillesse. En effet, les Évangiles rapportent que, hormis le péché, le Christ a partagé notre condition humaine jusque dans la souffrance et la mort, annonçant ainsi la victoire, par sa mort et sa résurrection, sur le péché et la mort. Il a demandé à ses disciples d’oindre d’huile et de guérir les malades, et ils poursuivirent cette mission après la Résurrection. Aujourd’hui, l’Église propose ce sacrement par lequel elle croit que Jésus continue de toucher les personnes. Ce sacrement consiste en une imposition des mains et une onction d’huile bénite le Jeudi saint, lors de la messe chrismale. Autrefois nommé extrême-onction ou derniers sacrements, car donné au seuil de la mort, il a, depuis le concile Vatican II, retrouvé la fonction du sacrement destiné à réconforter dans la douleur.

À qui est donné l’onction des malades et dans quelles circonstances ?

L’onction des malades est donnée à une personne malade ou âgée. Une des conditions pour la recevoir est d’être chrétien catholique ou orthodoxe. L’onction peut être proposée par l’entourage ou un aumônier, mais elle doit être demandée librement par le récipiendaire. Seul un prêtre peut la donner. « Comme tous les sacrements, l’onction des malades est une célébration liturgique et communautaire, qu’elle ait lieu en famille, à l’hôpital ou à l’église, pour un seul malade ou pour tout un groupe d’infirmes, il est très convenable qu’elle soit célébrée au sein de l’eucharistie, mémorial de la Pâque du Seigneur. » (Catéchisme § 1519) Elle peut être donnée autant de fois que nécessaire. En aucun cas, elle ne remplace les soins médicaux.

Quelle est la place de l’onction des malades dans la vie chrétienne ?

Le sacrement de l’onction des malades intervient au coeur de la vie, au même titre que la maladie ou la vieillesse. Celles-ci peuvent être de grandes épreuves de l’existence dans lesquelles nous expérimentons impuissance, limites, parfois angoisse, repli sur soi, désespoir, et nous pouvons entrevoir la mort. Au moment de la maladie, apparaît avec le plus d’urgence le besoin de trouver des réponses adéquates aux questions ultimes sur le sens de la douleur, de la souffrance et de la mort. Celle-ci est considérée non seulement comme une énigme à laquelle il est difficile de se mesurer, mais comme un mystère dans lequel le Christ incorpore à lui notre existence, en l’ouvrant à une naissance nouvelle et définitive pour la vie qui ne finira plus. « L’onction des malades parachève les onctions saintes qui jalonnent toute la vie chrétienne ; celle du baptême avait scellé en nous la vie nouvelle ; celle de la confirmation nous avait fortifiés pour le combat de cette vie. Cette dernière onction munit la fin de notre vie terrestre comme d’un solide rempart en vue des dernières luttes avant l’entrée dans la Maison du Père. » (Catéchisme § 1523)

Quels sont les effets du sacrement des malades ?

Pour le chrétien, l’onction des malades confère une grâce particulière destinée à réconforter, apaiser, aider à vivre et vaincre les difficultés inhérentes à la maladie ou la vieillesse. Elle est reçue comme un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance en Dieu et fortifie face aux tentations. Un des effets de ce sacrement peut également être le pardon des péchés si la personne n’a pu recevoir le sacrement de réconciliation. Dans la foi chrétienne, l’onction des malades prépare à entrer dans la vie éternelle, portée en soi depuis son baptême, « en des vases d’argile » (2 Corinthiens 4, 7).

Père François Banvillet, le 30 janvier 2025

Date de dernière mise à jour : Ven 31 jan 2025